Le cycle des eaux pluviales.
En général, le réseau d'assainissement des villes est dimensionné sur le débit maximal des eaux pluviales. Il est donc surdimensionné de 50 à 200% pour répondre au pic de pluie.
De plus, les eaux pluviales sont acheminées vers la station d'épuration et entre donc dans le processus de traitement des eaux usée. Ces deux conséquences du réseau unitaire engendre des surcoûts au niveau des infrastructures et à long terme.
Prévoir au niveau de la planification deux réseaux, l'un pour les eaux pluviales et l'autre pour les eaux usées peut paraître de premier abord également coûteux.
C'est pour cette raison que dans le cadre d'un urbanisme durable, on privilégie la solution suivante :
- un réseau pour les eaux usées
- un réseau pour les eaux pluviales "court" c'est à dire qui se déverse soit vers un fossé de terre, soit vers un étang, soit vers un bassin filtrant
Cette solution est une occasion pour créer des espaces paysagers naturels et écologiques dans la ville. Elle permet de recharger les nappes phréatiques. Elle entre dans le cycle de l'eau : Rétention/ infiltration / évapotranspiration.
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